
Lundi, jour férié en commémoration de l’assassinat de Laurent - Désiré Kabila, ancien président congolais (1997 - 2001).
Les administrations, écoles et universités étaient fermées, et la circulation était fluide dans les villes de la République démocratique du Congo, lundi, jour férié en commémoration de l’assassinat de Laurent - Désiré Kabila, ancien président congolais (1997 - 2001).
Un des gardes du corps était entré dans son bureau et ouvert le feu sur le chef d'Etat congolais. Il avait succombé dans un hôpital à ses blessures. Ce meurtre était intervenu 4 ans après que Kabila a mis fin à 32 ans de dictature de Mobutu Sese Seko (1965 - 1997).
A la tête de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération, AFDL, un mouvement rebelle porté par des pays voisins dont le Rwanda et l’Ouganda, Kabila avait détrôné Mobutu en six mois de lutte armée passant des régions montagneuses de l’Est à la capitale Kinshasa. Le Chef d’Etat avait vite été remplacé par son fils, Joseph Kabila, qui était à l’époque chef de l’armée de terre.
En 2021, soit deux ans après la fin de règne de Joseph Kabila, le Président Félix Tshisekedi a accordé une grâce présidentielle à toutes les personnes condamnées dans le cadre du procès pour le meurtre de Laurent-Désiré Kabila.
Cette mesure était intervenue après que le chef de l’État a mis fin le 6 décembre à la coalition qu'il formait avec son prédécesseur Joseph Kabila, toujours majoritaire au Parlement.
La famille de Kabila et plusieurs anciens dignitaires de son régime et celui de son fils se sont, pour leur part, réunis dans la cathédrale protestante de Kinshasa pour un culte annuel.
Disparu sur la scène politique, Joseph Kabila n’a pas également pris part au culte. Il a été représenté par son épouse. Laurent -Désiré Kabila est une des figures les plus importantes de l'histoire de la RDC. Il se présentait comme un nationaliste bien décidé à mettre les richesses du Congo au service de la population congolaise.