
Un haut responsable du Congrès national africain (ANC), principal parti politique d’Afrique du Sud, a déclaré mercredi que son parti n’était pas intimidé par la menace de sanctions que les États-Unis pourraient imposer à ses dirigeants.
Washington critique notamment la politique étrangère sud-africaine, jugée trop proche de pays comme la Chine, la Russie, l’Iran ou encore Cuba.
En 2023, Pretoria avait également suscité l’ire de Washington en portant plainte contre Israël, allié stratégique des États-Unis, devant la Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye, l’accusant de ne pas respecter ses obligations au titre de la Convention sur le génocide de 1948.
Plus tôt cette année, le président Donald Trump a publié un décret suspendant l’aide financière américaine à l’Afrique du Sud, invoquant une loi sur l’expropriation des terres adoptée par Pretoria, qui affirme qu’elle vise à corriger les inégalités héritées de l’apartheid.