Le chef d'état-major algérien, le général d'armée Saïd Chengriha, a souligné, dimanche, que son pays rejette toute intervention militaire dans la région sous le prétexte de la lutte contre le terrorisme.
Il n'a cependant pas précisé quelles étaient les parties impliquées dans l'intervention militaire dans la région pour lutter contre le terrorisme.
Alger s’était opposée, en 2013, à l'intervention militaire française au Mali (le retrait a eu lieu à la mi-août 2022), car elle risquait d'attirer des combattants du monde entier pour affronter l'armée française et de transformer la région en un foyer de propagation du terrorisme.
L'Algérie a également refusé d'adhérer aux alliances militaires de lutte contre le terrorisme menées auparavant par la France dans les pays du Sahel africain et auxquelles participaient la plupart des pays de la région.