L'Arabie saoudite a annoncé, samedi, le démarrage du processus d'évacuation de ses citoyens et ressortissants ainsi que des pays frères et amis du Soudan vers le Royaume.
C'est ce qu'a affirmé un communiqué du ministère saoudien des Affaires étrangères, coïncidant avec la poursuite des affrontements armés au Soudan, malgré une trêve humanitaire déclarée entre l'armée et les FSR, à l'occasion de l'Aïd al-Fitr.
Le communiqué a expliqué que cette étape intervient "en application des directives du monarque saoudien, le roi Salman bin Abdulaziz Al Saud, et du prince Mohammed bin Salman, prince héritier et Premier ministre".
Les pays arabes, dont l'Arabie saoudite et l'Égypte, mènent des initiatives intensives et sont en contact permanent avec des pays occidentaux depuis le début des affrontements, pour une trêve au Soudan et d'un cessez-le-feu, en vue d'un retour au dialogue entre les parties en conflit.
Vendredi soir, l'armée soudanaise a approuvé une trêve de 72 heures, quelques heures après que les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ont annoncé leur accord pour une nouvelle trêve humanitaire.
Les FSR ont été constituées en 2013 pour soutenir les forces gouvernementales dans leur lutte contre les mouvements armés rebelles dans la région du Darfour (ouest). Ces unités paramilitaires ont par la suite assumé des missions, notamment la lutte contre la migration irrégulière aux frontières et le maintien de l’ordre, avant d’être qualifiées de ''rebelles'' par l’armée après le déclenchement des hostilités.