Le Hamas affirme que les menaces de Trump entravent les efforts de cessez-le-feu et incitent Israël à revenir sur ses engagements

La rédaction avec
11:596/03/2025, Perşembe
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Combattants palestiniens du Hamas.
Combattants palestiniens du Hamas.

Le Hamas a dénoncé jeudi les menaces du président américain Donald Trump exigeant la libération immédiate des otages détenus à Gaza, affirmant qu’elles compliquent les efforts de cessez-le-feu et encouragent Israël à revenir sur l’accord.

“Ces menaces compliquent la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu et incitent le gouvernement de l’occupation (Israël) à ne pas respecter ses engagements”
, a déclaré Hazem Qassem, porte-parole du Hamas, à l’agence Anadolu.

Il a rappelé qu’un accord de cessez-le-feu avait été signé avec Washington comme l’un de ses médiateurs, prévoyant la libération de tous les prisonniers israéliens à Gaza en trois phases.


“Hamas a respecté toutes ses obligations dans la première phase de l’accord, mais Israël refuse d’entamer la deuxième phase”
, a-t-il ajouté.

“L’administration américaine doit faire pression sur l’occupation pour qu’elle engage des négociations sur la deuxième phase, comme prévu dans l’accord de cessez-le-feu”
, a insisté le porte-parole du Hamas.

Mercredi, Trump a lancé un avertissement sévère au Hamas, exigeant la libération immédiate des otages et menaçant de graves conséquences en cas de non-respect.


“Libérez tous les otages maintenant, pas plus tard, et rendez immédiatement tous les corps des personnes que vous avez assassinées, sinon c’est FINI pour vous”
, a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social.

Dimanche, Israël a décidé de suspendre les livraisons d’aide humanitaire, quelques heures après l’expiration de la première phase de l’accord.


Cette première phase, d’une durée de six semaines et entrée en vigueur fin janvier, s’est officiellement achevée samedi à minuit.


Toutefois, Israël n’a pas accepté de passer à la deuxième phase, qui vise à mettre un terme définitif à la guerre à Gaza, un conflit qui a fait près de 50 000 morts, majoritairement des femmes et des enfants, et laissé l’enclave en ruines.


En novembre, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.


Israël fait également l’objet d’une accusation de génocide devant la Cour internationale de justice pour son offensive sur l’enclave.


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