
Le Hamas a dénoncé jeudi les menaces du président américain Donald Trump exigeant la libération immédiate des otages détenus à Gaza, affirmant qu’elles compliquent les efforts de cessez-le-feu et encouragent Israël à revenir sur l’accord.
Il a rappelé qu’un accord de cessez-le-feu avait été signé avec Washington comme l’un de ses médiateurs, prévoyant la libération de tous les prisonniers israéliens à Gaza en trois phases.
Mercredi, Trump a lancé un avertissement sévère au Hamas, exigeant la libération immédiate des otages et menaçant de graves conséquences en cas de non-respect.
Dimanche, Israël a décidé de suspendre les livraisons d’aide humanitaire, quelques heures après l’expiration de la première phase de l’accord.
Cette première phase, d’une durée de six semaines et entrée en vigueur fin janvier, s’est officiellement achevée samedi à minuit.
Toutefois, Israël n’a pas accepté de passer à la deuxième phase, qui vise à mettre un terme définitif à la guerre à Gaza, un conflit qui a fait près de 50 000 morts, majoritairement des femmes et des enfants, et laissé l’enclave en ruines.
En novembre, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également l’objet d’une accusation de génocide devant la Cour internationale de justice pour son offensive sur l’enclave.