
Soixante-dix Palestiniens, dont des femmes et des enfants, ont été tués samedi dans la bande de Gaza par des frappes aériennes et des bombardements israéliens, malgré les affirmations d’Israël selon lesquelles ses opérations militaires contre les civils auraient été réduites, a indiqué le mouvement de résistance Palestine Hamas.
Selon le Bureau des médias de Gaza, l’armée israélienne a mené 93 frappes aériennes au total, tuant 70 personnes, dont 47 dans la ville de Gaza.
L’Égypte a annoncé samedi qu’elle accueillerait lundi des délégations israéliennes et du Hamas afin de discuter des détails d’un échange de prisonniers dans le cadre du plan de Trump visant à mettre fin à la guerre à Gaza.
Trump a dévoilé son plan en 20 points le 29 septembre, prévoyant notamment la libération des captifs israéliens dans les 72 heures suivant l’approbation d’Israël, un cessez-le-feu et le désarmement du Hamas.
Tel-Aviv estime que 48 captifs israéliens se trouvent encore à Gaza, dont 20 seraient en vie. Israël détient de son côté quelque 11 100 prisonniers palestiniens, dont beaucoup souffrent, selon des organisations palestiniennes et israéliennes de défense des droits humains, de tortures, de privations alimentaires et de négligence médicale.
Depuis octobre 2023, les bombardements israéliens ont fait plus de 67 000 morts dans la bande de Gaza, tandis que la majeure partie des infrastructures du territoire a été réduite en ruines.