Le Hamas: Israël a tué 70 Palestiniens à Gaza malgré l’annonce d’une baisse des opérations militaires

15:495/10/2025, dimanche
MAJ: 5/10/2025, dimanche
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Une colonne de fumée s'élève à l'arrière-plan alors que des Palestiniens reviennent d'un point de distribution alimentaire géré par le groupe Gaza Humanitarian Foundation (GHF), soutenu par les États-Unis et Israël, près du corridor de Netsarim, dans le centre de la bande de Gaza, le 5 octobre 2025.
Crédit Photo : Eyad BABA / AFP
Une colonne de fumée s'élève à l'arrière-plan alors que des Palestiniens reviennent d'un point de distribution alimentaire géré par le groupe Gaza Humanitarian Foundation (GHF), soutenu par les États-Unis et Israël, près du corridor de Netsarim, dans le centre de la bande de Gaza, le 5 octobre 2025.

Soixante-dix Palestiniens, dont des femmes et des enfants, ont été tués samedi dans la bande de Gaza par des frappes aériennes et des bombardements israéliens, malgré les affirmations d’Israël selon lesquelles ses opérations militaires contre les civils auraient été réduites, a indiqué le mouvement de résistance Palestine Hamas.

"Cette escalade sanglante en cours révèle le mensonge des déclarations du gouvernement du criminel de guerre Netanyahu au sujet de la réduction des opérations militaires contre des civils sans défense",
a dénoncé le mouvement de résistance palestinien dans un communiqué.

Le Hamas a appelé la communauté internationale, ainsi que les pays arabes et islamiques, à assumer leurs
"responsabilités juridiques et humanitaires"
en protégeant le peuple palestinien, en apportant une aide d’urgence et en intensifiant la pression pour mettre fin à cette
"guerre d’extermination"
et à la famine qui durent depuis deux ans à Gaza.

Selon le Bureau des médias de Gaza, l’armée israélienne a mené 93 frappes aériennes au total, tuant 70 personnes, dont 47 dans la ville de Gaza.


Ces attaques sont survenues au lendemain des déclarations du président américain Donald Trump, qui a exhorté Israël à
"cesser immédiatement de bombarder Gaza",
après que le Hamas a annoncé sa volonté de libérer les captifs israéliens dans le cadre de sa proposition de cessez-le-feu. Trump a affirmé croire que le mouvement était
"prêt pour une paix durable".

L’Égypte a annoncé samedi qu’elle accueillerait lundi des délégations israéliennes et du Hamas afin de discuter des détails d’un échange de prisonniers dans le cadre du plan de Trump visant à mettre fin à la guerre à Gaza.


Trump a dévoilé son plan en 20 points le 29 septembre, prévoyant notamment la libération des captifs israéliens dans les 72 heures suivant l’approbation d’Israël, un cessez-le-feu et le désarmement du Hamas.


Tel-Aviv estime que 48 captifs israéliens se trouvent encore à Gaza, dont 20 seraient en vie. Israël détient de son côté quelque 11 100 prisonniers palestiniens, dont beaucoup souffrent, selon des organisations palestiniennes et israéliennes de défense des droits humains, de tortures, de privations alimentaires et de négligence médicale.


Depuis octobre 2023, les bombardements israéliens ont fait plus de 67 000 morts dans la bande de Gaza, tandis que la majeure partie des infrastructures du territoire a été réduite en ruines.


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