CPI: La Belgique "regrette vivement" les nouvelles sanctions américaines contre les juges

La rédaction avec
14:3320/12/2025, Cumartesi
MAJ: 20/12/2025, Cumartesi
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Une photo prise le 28 novembre 2025 à La Haye montre l'extérieur de la Cour pénale internationale (CPI). Le 18 décembre, les États-Unis ont imposé des sanctions à deux autres juges de la Cour pénale internationale afin de soutenir Israël, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu fait l'objet d'un mandat d'arrêt délivré par le tribunal de La Haye.
Crédit Photo : Lina Selg / ANP / AFP
Une photo prise le 28 novembre 2025 à La Haye montre l'extérieur de la Cour pénale internationale (CPI). Le 18 décembre, les États-Unis ont imposé des sanctions à deux autres juges de la Cour pénale internationale afin de soutenir Israël, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu fait l'objet d'un mandat d'arrêt délivré par le tribunal de La Haye.

La Belgique a exprimé, vendredi, son "vif regret" suite à l'annonce par les États-Unis de nouvelles sanctions visant deux juges de la Cour pénale internationale (CPI), qualifiant cette décision d'atteinte à la lutte contre l'impunité.

Dans une déclaration publiée sur le réseau social X, basé aux États-Unis, Maxime Prévot, Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, a affirmé que
"la Belgique regrette vivement les nouvelles sanctions supplémentaires des États-Unis à l'encontre de deux juges"
de la juridiction basée à La Haye.

Selon le responsable belge,
"cette mesure porte une nouvelle atteinte à l'indépendance de la justice et à la lutte contre l'impunité".

Bruxelles a tenu à saluer la « résilience » de la Cour face à ces pressions.
"Nous continuerons de soutenir la Cour dans l'exercice de son mandat en toute indépendance et impartialité, afin de garantir la justice pour les victimes",
a ajouté Maxime Prévot.

Cette prise de position intervient quelques heures après celle de la France. Paris a également condamné ces mesures coercitives, appelant Washington à les retirer et dénonçant une attaque contre
"l’ensemble des 125 États parties au Statut de Rome".

Ces réactions font suite à l'annonce, jeudi, par le secrétaire d'État américain Marco Rubio, de sanctions ciblant le juge géorgien Gocha Lordkipanidze et le juge mongol Erdenebalsuren Damdin. L'administration américaine les accuse de s'être
"directement engagés"
dans un
"ciblage illégitime d'Israël".

La CPI avait immédiatement réagi en rejetant
"fermement"
ces mesures, y voyant une
"attaque flagrante"
contre l'État de droit.

Le contentieux découle de l'autorisation donnée par la Cour d'émettre des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, accusés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité dans la bande de Gaza.


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