Crédit Photo : BASHAR TALEB / AFP
Un combattant palestinien du Hamas précède des véhicules de la Croix-Rouge internationale (CICR) à leur arrivée à Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, pour accueillir trois otages israéliens dans le cadre du septième échange d'otages et de prisonniers, le 22 février 2025.
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a déclaré lundi qu’il ne participera à aucune nouvelle négociation tant qu’Israël ne respectera pas ses engagements dans l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers à Gaza.
Le groupe de résistance palestinien Hamas a déclaré que
“la résistance ne participera à aucune nouvelle négociation tant que l’occupation ne respectera pas l’accord et ne mettra pas en œuvre les obligations de la première phase”
, a déclaré le porte-parole de Hamas, Abdel Latif al-Qanou, dans un communiqué.
“Le non-respect du protocole humanitaire et le retard dans la libération des prisonniers… sont la preuve de l’intention de l’occupation de perturber l’accord”
, a-t-il ajouté.
Samedi, Israël a retardé la libération de 620 prisonniers palestiniens de ses prisons en échange de six captifs israéliens et de quatre corps libérés par Hamas, en raison de ce qu’il a qualifié de
“cérémonies de remise dégradantes”
.
Le porte-parole de Hamas a averti que le non-respect par Israël des termes de l’accord sur Gaza
“ne sert pas les efforts pour finaliser la libération des captifs israéliens restants”
. Il a accusé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de servir son agenda personnel en ignorant les vies des captifs israéliens.
Qanou a confirmé que son groupe était en contact avec des médiateurs concernant les violations répétées par Israël de l’accord sur Gaza.
“Le soutien international pour cet accord oblige l’occupation (israélienne) à le respecter et à mettre en œuvre ses phases sans esquiver, tout comme la résistance s’y est engagée”
, a-t-il ajouté.
La première phase de six semaines de l’accord de cessez-le-feu a pris effet le 19 janvier, suspendant la guerre génocidaire d’Israël qui a tué près de 48 200 Palestiniens, dont la majorité sont des femmes et des enfants, et laissé l’enclave en ruines.
La Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt en novembre dernier contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également face à un procès pour génocide devant la Cour internationale de justice pour sa guerre contre l’enclave.
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