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Le Niger et la société canadienne Zimar ont signé un accord le 24 octobre 2024 pour construire une raffinerie de pétrole et un complexe pétrochimique à Dosso.
Les autorités nigériennes et la société canadienne Zimar ont signé, jeudi, un mémorandum d’entente pour la construction d’une nouvelle raffinerie de pétrole et d’un complexe pétrolier dans la région de Dosso (sud-ouest), frontalière du Bénin.
"Le gouvernement du Niger et le groupe pétrolier Zimar ont signé, ce jeudi 24 octobre 2024, un mémorandum d’entente portant sur le projet de conception, financement, construction, mise en service, exploitation, gestion, maintenance et transfert d’une raffinerie modulaire d’une capacité de 100 000 barils/jour, ainsi qu’un complexe pétrochimique à Dosso (sud-ouest du Niger)",
a rapporté l’Agence nigérienne de presse (officielle).
"La construction de la raffinerie et du complexe pétrochimique à Dosso représente non seulement un projet ambitieux, mais également une opportunité exceptionnelle pour notre pays. Ce partenariat stratégique avec Zimar s’inscrit dans notre vision de promouvoir une industrialisation durable, génératrice d’emplois et d’opportunités pour nos concitoyens",
a indiqué le général Salifou Mody, premier ministre par intérim, lors de la cérémonie de signature du mémorandum.
"L’accès à des ressources énergétiques traitées localement est essentiel pour notre développement. Ce projet contribuera à la transformation de nos ressources naturelles, réduisant notre dépendance aux importations et stimulant notre économie locale",
a-t-il ajouté.
Le Niger est devenu pays producteur de pétrole le 28 novembre 2011, avec la mise en exploitation des gisements de Goumeri, Sokor et Agadi situés dans le bloc Agadem, dans la région de Diffa (sud-est), frontalière du Tchad et du Nigeria.
En janvier 2012, le Niger a lancé sa première raffinerie d’une capacité de 20 000 barils/jour dans la région de Zinder (sud).
En janvier dernier, le pays a démarré l’exportation de son pétrole brut vers le marché international via un pipeline d’environ 2 000 kilomètres reliant les puits pétroliers au port béninois de Sème.
Suite à une brouille diplomatique entre les autorités militaires nigériennes issues du coup d’État du 26 juillet 2023 et le gouvernement du Bénin, l’envoi de pétrole par ce pipeline a été interrompu pendant plusieurs mois avant de reprendre, suite à une médiation de la société chinoise WAPCO, chargée, entre autres, de la commercialisation du pétrole.
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