Crédit Photo : MOHAMMED ABED / AFP
Des femmes portent des pains sur la tête alors qu'elles marchent devant un bâtiment endommagé par les bombardements israéliens à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 25 février 2024.
Le nombre de détenus en Palestine a augmenté ce dimanche à 7 225 Palestiniens depuis le 7 octobre, après l'arrestation de 15 Palestiniens dans la nuit de samedi à dimanche par l'armée israélienne.
L'augmentation du bilan a été faite par un communiqué commun de la Commission des affaires des prisonniers (gouvernementale) et le Club des prisonniers palestiniens (non gouvernemental), examiné par Anadolu.
Selon le communiqué,
"le nombre d'arrestations depuis le 7 octobre s'est élevé à environ 7 225, incluant ceux qui ont été arrêtés à leur domicile et ceux aux postes de contrôle militaires, ceux qui ont été forcés de se rendre sous la pression et ceux qui ont été retenus en otages".
Dans la nuit du samedi au dimanche,
"les forces d'occupation israéliennes ont arrêté au moins 15 citoyens de Palestine, dont un journaliste et des ex-prisonniers".
Selon le communiqué, les arrestations se sont réparties entre les gouvernorats d'Hébron (sud), Naplouse et Jénine (nord), Jéricho et Ramallah (centre), dans le cadre de
"vastes opérations de harcèlement".
Les arrestations ont également été le cadre d'
"actes généralisés d'abus, de passages à tabac graves et de menaces contre les détenus et leurs familles, outre les actes de sabotage et de destruction des maisons des citoyens, et la confiscation d'argent et de véhicules"
, selon la même source.
Les chiffres annoncés incluent ceux dont la détention a été maintenue par l'occupation israélienne et ceux qui ont été libérés par la suite, selon les deux organisations palestiniennes.
Le nombre total de prisonniers dans les prisons de l'occupation israélienne, jusqu'à la fin du mois de janvier, s'élève à environ 9 000 détenus, dont environ 200 enfants et 70 femmes détenues, et 3 484 détenus administratifs, selon la Commission et le Club.
La détention administrative est une décision ordonnée par une armée israélienne qui prétexte une menace sécuritaire, sans acte d'accusation ni procès, pour une durée reconductible de 6 mois.
La Commission et le Club avaient déploré dans la journée du vendredi
"Le martyre d'un détenu de Gaza dans la clinique de la prison de Ramla (...), portant le bilan des détenus tombés en martyr dans les prisons israéliennes à 10 personnes depuis le 7 octobre".
Aucune information n'est disponible à l'heure actuelle sur la situation des détenus de la bande de Gaza, alors que
"l'occupation continue de perpétrer des crimes de disparition forcée contre les détenus de Gaza"
, selon les deux organisations palestiniennes.
Depuis le début de la guerre menée par Israël contre la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, les colons israéliens ont intensifié leurs attaques en Palestine. L'armée a également intensifié ses incursions dans les villes et les villages palestiniens, faisant 405 tués et environ 4 600 blessés, selon le ministère palestinien de la Santé.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une offensive meurtrière contre la bande de Gaza, faisant des dizaines de milliers de victimes, dont la plupart sont des femmes et des enfants, selon des bilans palestiniens et onusiens.
Pour la première fois depuis sa création en 1948, Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute instance judiciaire des Nations unies, à cause de ses agissements à Gaza.
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