
Au moins 65 174 Palestiniens ont perdu la vie dans la guerre menée par Israël contre la bande de Gaza depuis octobre 2023, a annoncé vendredi le ministère de la Santé.
Selon le communiqué, 33 corps ont été transportés à l’hôpital au cours des dernières 24 heures, tandis que 146 personnes ont été blessées, portant le total des blessés à 166 071 depuis le début de l’offensive israélienne.
Le ministère a précisé que de nombreuses victimes restent coincées sous les décombres ou dans les rues, les secouristes ne parvenant pas à les atteindre.
Le ministère a également rapporté que quatre Palestiniens, dont un enfant, sont morts de malnutrition ces dernières 24 heures, ce qui porte à 440 décès liés à la famine depuis octobre 2023, dont 147 enfants.
Depuis le 2 mars, tous les points de passage de Gaza ont été fermés par Israël, plongeant les 2,4 millions d’habitants dans une situation de famine. Celle-ci est déjà confirmée dans le nord de Gaza et devrait s’étendre d’ici fin septembre à Deir al-Balah et Khan Younis, selon le système IPC (Integrated Food Security Phase Classification). Depuis cette déclaration officielle de famine, 162 personnes sont mortes de faim, dont 32 enfants.
L’armée israélienne a repris ses attaques le 18 mars, tuant 12 622 Palestiniens et en blessant 54 030 depuis cette date, rompant ainsi l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers conclu en janvier.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Gaza. Israël fait également face à une procédure pour génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ).