
Vendredi, l’armée israélienne a relâché neuf Palestiniens originaires de la bande de Gaza, apparus très affaiblis après plusieurs mois de détention dans des conditions particulièrement dures.
D’après des sources médicales citées par l’agence Anadolu, les anciens détenus ont été conduits à l’hôpital Al-Aqsa, situé au centre de Gaza, pour y subir des examens médicaux après leur libération au point de passage de Kissufim, dans le sud-est de la province centrale.
Même si aucun témoignage direct n’a encore été recueilli concernant leurs conditions de détention, d’anciens prisonniers avaient déjà rapporté avoir souffert de malnutrition ainsi que de blessures provoquées par de graves tortures physiques dans les prisons israéliennes, dénonçant des conditions contraires aux standards minimums des droits humains.
Israël procède occasionnellement à la libération de détenus palestiniens arrêtés lors de son offensive actuelle à Gaza, menée depuis près de deux ans et qualifiée de génocidaire.
La Société des prisonniers palestiniens a pour sa part affirmé que des milliers de Gazaouis ont été arrêtés dans un contexte marqué par l’opacité et les disparitions forcées, et soumis à des conditions de détention extrêmement dures visant à leur infliger un maximum de souffrances.
Depuis le 7 octobre 2023, l’offensive israélienne sur Gaza a causé la mort de plus de 65 100 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants. Des centaines de milliers d’habitants ont été déplacés, tandis que la famine a déjà fait au moins 435 victimes, dont 147 enfants.