Le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy (à gauche) écoute le vice-président américain JD Vance (à droite) s'exprimer lors d'une réunion à Chevening House, à Chevening, dans le sud-est de l'Angleterre, le 8 août 2025.
Les États-Unis ont réaffirmé vendredi leur opposition à la reconnaissance d’un État palestinien, ouvrant la voie à des discussions diplomatiques avec le Royaume-Uni, qui a récemment pris la décision de reconnaître la souveraineté palestinienne.
En visite au Royaume-Uni, le vice-président américain JD Vance a indiqué que la question serait abordée lors de ses échanges avec le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy.
“Évidemment, le Royaume-Uni prendra sa propre décision. De notre côté, nous n’avons aucun projet de reconnaître un État palestinien”
, a déclaré Vance depuis la résidence de Chevening, dans le Kent.
“Je ne sais pas ce que signifierait réellement une telle reconnaissance, compte tenu de l’absence d’un gouvernement fonctionnel sur place. Le président a été très clair : nos deux priorités concernant la situation en Israël et à Gaza sont simples.”
La première, a-t-il expliqué, est
“d’empêcher que le Hamas puisse attaquer à nouveau des civils israéliens innocents, ce qui passe selon nous par l’éradication du Hamas”
. La seconde est de répondre à la crise humanitaire à Gaza:
“Le président a été profondément touché par les terribles images en provenance de Gaza. Nous voulons trouver une solution à ce problème.”
Vance a souligné que, même si la tâche est complexe, les deux pays partagent “le même objectif” et pourront “débattre des moyens d’y parvenir”.
“Nous pouvons avoir des désaccords sur la façon d’atteindre ce but, et c’est ce dont nous allons parler aujourd’hui”,
a-t-il précisé.
Interrogé sur une éventuelle notification préalable des États-Unis à propos de la décision du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d’ordonner l’occupation de la ville de Gaza, Vance a refusé de commenter des “conversations privées”. Il a indiqué qu’il s’attendait à ce que Donald Trump s’exprime directement devant les médias à ce sujet.
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