Le Premier ministre français Sébastien Lecornu (3e à droite) assiste au débat sur la motion de censure contre son gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris, le 16 octobre 2025.
La motion de censure déposée conjointement par Marine Le Pen, Éric Ciotti et 56 députés en application de l’article 49.2 de la Constitution a été rejetée jeudi à l’Assemblée nationale, ne recueillant que 144 voix “pour”, loin des 289 nécessaires pour être adoptée.
Ce second vote de la journée, confirme le soutien minimal mais suffisant dont dispose le gouvernement de Sébastien Lecornu, visé par deux tentatives successives de censure.
L’initiative, portée par les groupes Rassemblement national et Les Républicains, entendait dénoncer la politique budgétaire et fiscale de l’exécutif.
Son rejet marque un nouvel échec de l’opposition à renverser le gouvernement, malgré un climat politique tendu à l’approche des débats budgétaires.
Plus tôt, une première motion de censure, déposée par La France Insoumise (LFI), avait également été rejetée par les députés.
Elle avait néanmoins recueilli un plus grand soutien, avec 271 voix pour, soit à seulement 18 voix de la majorité nécessaire pour être adoptée.
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