Les autorités de Gaza accusent la Croix-Rouge de faire "deux poids, deux mesures" à propos de la remise de cadavres de Palestiniens et d'Israéliens.

17:4420/02/2025, jeudi
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Des militants palestiniens portent l'un des cercueils alors qu'ils remettent les corps de quatre otages israéliens à la Croix-Rouge à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 20 février 2025.
Crédit Photo : Eyad BABA / AFP
Des militants palestiniens portent l'un des cercueils alors qu'ils remettent les corps de quatre otages israéliens à la Croix-Rouge à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 20 février 2025.

Le bureau des médias du gouvernement de Gaza a accusé jeudi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de faire "deux poids, deux mesures" en ce qui concerne la remise des corps des prisonniers israéliens et palestiniens.

"Alors que la Croix-Rouge organise des cérémonies officielles solennelles lorsqu'elle reçoit les corps d'otages israéliens, elle livre les corps des martyrs palestiniens dans des sacs bleus jetés dans des camions dépourvus des éléments les plus élémentaires de la dignité humaine"
, a déclaré Ismail Thawabta, qui dirige le bureau des médias, sur le site X.

Cette discrimination flagrante reflète une politique de deux poids deux mesures et met en évidence l'incapacité de la communauté internationale à parvenir à la justice et à l'équité.


Cette discrimination flagrante reflète une politique de deux poids, deux mesures et met en évidence l'incapacité de la communauté internationale à faire régner la justice et l'équité.


La Croix-Rouge n'a pas commenté cette accusation dans l'immédiat.

En septembre dernier, le CICR a nié tout rôle dans le transfert des dépouilles de Palestiniens décédés d'Israël à Gaza.


Le groupe de résistance palestinien Hamas a remis les corps de quatre prisonniers israéliens tôt jeudi dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers à Gaza.


L'accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le mois dernier, mettant fin à la guerre génocidaire d'Israël qui a tué au moins 48 300 personnes, principalement des femmes et des enfants, et laissé l'enclave en ruines.


En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de son ancien ministre de la défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.


Israël fait également l'objet d'une plainte pour génocide devant la Cour internationale de justice pour la guerre qu'il a menée contre l'enclave.


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