
Les autorités locales de Gaza ont confirmé lundi qu’Israël avait coupé l’approvisionnement en électricité de l’enclave palestinienne.
La semaine dernière, Israël a également interrompu l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, suscitant l’inquiétude des organisations locales et internationales face au risque de famine généralisée.
Le cessez-le-feu, en vigueur depuis janvier, a pris fin début mars après 42 jours, Israël refusant d’engager la deuxième phase des négociations ou de mettre un terme aux hostilités. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, cherche à prolonger la première phase de l’échange de prisonniers afin d’obtenir la libération de captifs israéliens sans respecter les engagements militaires et humanitaires prévus dans l’accord, répondant ainsi aux pressions des factions les plus radicales de son gouvernement.
De son côté, le Hamas rejette cette approche et exige qu’Israël respecte les termes du cessez-le-feu, appelant les médiateurs à accélérer les négociations pour une deuxième phase incluant un retrait total israélien et la fin de la guerre.
Depuis le début de l’offensive israélienne, plus de 48 450 personnes, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tuées, laissant Gaza en ruines.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahou et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Par ailleurs, Israël fait l’objet d’une procédure devant la Cour internationale de justice pour accusations de génocide dans l’enclave palestinienne.