Une photo prise à Rafah montre de la fumée lors d'un bombardement israélien sur Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 11 février 2024.
Les Émirats arabes unis ont mis en garde, samedi, contre les répercussions de l'opération militaire que compte mener Israël dans la ville de Rafah, dans la bande de Gaza.
C'est ce qui ressort d'un communiqué publié par le ministère, précisant que Rafah abrite près de 1,3 million de personnes déplacées venus du nord et du centre de la bande de Gaza.
D'après la même source, les Émirats arabes unis ont exprimé leur
"profonde préoccupation face aux projets de l'armée israélienne visant à lancer une opération militaire dans la région de Rafah, où se trouvent les Palestiniens déplacés"
, mettant en garde contre
''les graves répercussions humanitaires que pourraient provoquer ces opérations militaires''.
Les Émirats arabes unis ont, en ce sens, souligné que cette opération
"représente une menace pour les civils innocents et exacerbera la catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza"
, réitérant sa
''ferme condamnation de toute expulsion forcée du peuple palestinien frère et de toute pratique qui viole les résolutions de la légitimité internationale et le droit international et humanitaire''.
Les Émirats arabes unis ont appelé
"la communauté internationale à déployer tous les efforts nécessaires pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat, afin d'éviter d'envenimer la situation dans le territoire palestinien occupé".
Les EAU ont aussi appelé à la reprise des négociations pour parvenir à une solution à deux États et à l'établissement d'un État palestinien indépendant.
Le gouvernorat de Rafah, au sud de la bande de Gaza, est le dernier refuge pour les déplacés après que l'armée israélienne a demandé aux habitants de Gaza de s'y réfugier, lors de ses opérations dans le nord de la bande de Gaza, qui se poursuivent encore aujourd'hui.
Depuis le début de l'opération terrestre lancée par Israël dans la bande de Gaza le 27 octobre, Israël a demandé aux habitants de se déplacer du nord et du centre de la bande vers le sud, affirmant qu'il s'agissait de
''zones sûres''.
En raison des atrocités commises dans la bande de Gaza, Israël est accusé de
''génocide''
devant la Cour internationale de Justice, pour la première fois de son histoire.
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