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Le Premier ministre du Pakistan, Shehbaz Sharif (à gauche), et le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, participent à une réunion multilatérale avec le président américain Donald Trump et plusieurs dirigeants de pays arabes et à majorité musulmane lors de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies (UNGA) au siège de l’ONU, le 23 septembre 2025 à New York.
Les pays arabes ont exigé mardi la fin immédiate de la “guerre génocidaire” menée par Israël dans la bande de Gaza, qui entre dans sa troisième année.
Au nom du Conseil de coopération du Golfe (CCG), le prince héritier du Koweït, Sheikh Sabah Khaled al-Hamad al-Sabah, a déclaré devant le Conseil de sécurité de l’ONU que Gaza vit l’un des chapitres les plus sombres de son histoire, marqué par un blocus étouffant, des destructions massives et plus de 65 000 victimes, en majorité des femmes et des enfants. Il a décrit la situation comme
“un génocide et un nettoyage ethnique”
et appelé à des mesures concrètes pour protéger les civils et garantir un accès humanitaire urgent.
L’ambassadeur égyptien à l’ONU, Osama Abdelkhalek, a rappelé que son pays avait toujours privilégié l’apaisement malgré les provocations israéliennes, jugeant indispensable un cessez-le-feu.
De son côté, l’ambassadeur palestinien Riyad Mansour a dénoncé les atrocités commises à Gaza, affirmant que “les Palestiniens méritent la vie, la liberté et la dignité”, et plaidant pour la fin des massacres, de l’occupation et de la colonisation.
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a averti que la stratégie israélienne vise à détruire la société palestinienne et à rendre Gaza inhabitable.
Selon lui, céder à ce projet minerait la crédibilité du Conseil de sécurité. Il a exhorté celui-ci à agir immédiatement:
“Mettons fin à la guerre aujourd’hui, pas demain, et redonnons une enfance aux enfants de Gaza.”
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