Les États-Unis soutiennent la levée des sanctions contre la Syrie

17:381/11/2025, samedi
MAJ: 1/11/2025, samedi
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Le président américain Donald Trump salue en descendant d'Air Force One à son arrivée à l'aéroport international de Palm Beach, à West Palm Beach, en Floride, le 31 octobre 2025.
Crédit Photo : ROBERTO SCHMIDT / AFP
Le président américain Donald Trump salue en descendant d'Air Force One à son arrivée à l'aéroport international de Palm Beach, à West Palm Beach, en Floride, le 31 octobre 2025.

L’administration Trump a annoncé vendredi qu’elle soutenait la levée des sanctions prévues par la loi César contre la Syrie, appelant les législateurs américains à l’inclure dans le projet de loi sur l’autorisation de la défense nationale (NDAA), actuellement en discussion au Congrès.

"L’administration soutient la levée de la loi César. Le Congrès devrait inclure cette mesure dans le NDAA"
, a déclaré un porte-parole du Département d’État à Anadolu.

Le porte-parole a ajouté que
"la cessation des sanctions contre la Syrie préserve l’intégrité de notre objectif principal – la défaite durable de l’État islamique – et offrira au peuple syrien une chance pour un avenir meilleur".

"Les États-Unis sont en communication régulière avec leurs partenaires régionaux et accueillent tout investissement ou engagement en Syrie qui contribue à offrir à tous les Syriens un pays pacifique et prospère",
a-t-il précisé.

Cette annonce fait suite à la décision de Trump en mai 2025 de lever la plupart des sanctions américaines contre la Syrie, après sa rencontre avec le président syrien Ahmad al-Charaa en Arabie saoudite – la première entre dirigeants américains et syriens en 25 ans. À l’époque, Trump avait qualifié les sanctions de
"brutales et paralysantes"
et ajouté que leur levée
"donnerait à la Syrie une chance de grandeur".

Le 30 juin, Trump a signé un décret exécutif mettant fin aux sanctions américaines contre la Syrie, bien que la loi César de 2019, qui autorise ces mesures, reste en vigueur.
Le nouveau gouvernement syrien considère ces sanctions comme un obstacle à la reprise du pays après près de 14 ans de guerre civile ayant dévasté l’économie et les infrastructures.

Bachar al-Assad, qui a dirigé la Syrie pendant près d’un quart de siècle, s’est réfugié en Russie le 8 décembre 2024, marquant la fin du règne du parti Baas, entamé en 1963.


Al-Charaa, qui avait dirigé les forces anti-régime ayant renversé Assad, a été déclaré président pour une période transitoire fin janvier, promettant de reconstruire le pays et de rétablir la stabilité.


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