Iran: Pas de restriction des ventes de pétrole malgré le mécanisme de "snapback"

La rédaction avec
12:0525/09/2025, jeudi
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Un pétrolier est photographié dans les eaux du Golfe, au large de la péninsule sud de Faw en Irak, le 5 août 2025.
Crédit Photo : Hussein FALEH / AFP
Un pétrolier est photographié dans les eaux du Golfe, au large de la péninsule sud de Faw en Irak, le 5 août 2025.

L'Iran affirme que ses ventes de pétrole ne seront pas restreintes malgré le mécanisme de "snapback" des Nations unies. Le ministre du Pétrole, Mohsen Paknejad, précise que ce mécanisme concerne le commerce et la finance, pas directement le pétrole. Les tensions avec l'Europe s'intensifient après que le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne ont réactivé les sanctions. Le conflit nucléaire avec Israël et les frappes américaines ont duré 12 jours, avant un cessez-le-feu parrainé par les États-Unis.

L'Iran a affirmé mercredi que ses ventes de pétrole ne seraient pas limitées même si les sanctions de l'ONU étaient rétablies via le mécanisme de "snapback". Le ministre du Pétrole, Mohsen Paknejad, a précisé que ce mécanisme
"ne traite pas directement des ventes de pétrole, mais plutôt des questions dans d'autres domaines comme le commerce, la finance, les ventes et le transport maritime".

"Les ventes de pétrole se poursuivent et nous n'avons aucun problème"
, a-t-il ajouté à New York, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, selon l'agence officielle IRNA. Il a souligné:
"Il est naturel que si nous sommes confrontés à une situation qui nécessite la prise de mesures, les dispositions nécessaires seront prises".

Le 28 août, les signataires européens de l'accord nucléaire de 2015 – Royaume-Uni, France et Allemagne – ont déclenché le mécanisme de rétablissement des sanctions en vertu de la résolution 2231 du Conseil de sécurité, après que l'Iran a cessé de coopérer avec l'AIEA, invoquant un traitement partial de l'agence.

Pourparlers entre les parties iranienne et française concernatn les sanctions "snapback".

Téhéran a dénoncé cette décision comme
"sans fondement juridique"
et motivée par des considérations politiques. Les tensions se sont accentuées après qu'Israël a lancé une attaque surprise contre l'Iran le 13 juin, visant des sites militaires, nucléaires et civils, ainsi que des commandants et scientifiques nucléaires.

L'Iran a riposté avec des frappes de missiles et de drones, tandis que les États-Unis ont bombardé trois sites nucléaires. Le conflit, qui a duré 12 jours, s'est conclu par un cessez-le-feu parrainé par les États-Unis le 24 juin.


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