Le président français Emmanuel Macron s'exprime lors d'une table ronde sur les initiatives de protection des forêts dans le bassin du Congo, à Libreville, le 24 novembre 2025.
Le président français a réagi, mardi sur RTL, aux récentes discussions diplomatiques, pointant la responsabilité exclusive de Moscou dans la poursuite du conflit, "il n'y a qu'un seul pays qui ne veut pas la paix, et c'est la Russie", a-t-il déclaré.
Macron a ajouté que :
La Russie mène une confrontation stratégique contre les Européens.
Sur le sujet des actifs russes gelés, Macron a défendu que
"les Européens sont les seuls qui ont à dire, parce que ça fait partie du plan, ce qu'on fera avec les actifs russes gelés qui sont détenus par les Européens"
.
Dans son plan, le président américain Donald Trump propose de dégeler 100 milliards de dollars d’avoirs russes pour investir en Ukraine, dont 50% des bénéfices des investissements liés à ces avoirs russes dégelés seraient perçus par les États-Unis. Quelque 210 milliards d'euros d'avoirs de la banque centrale russe sont actuellement sous la garde de la société Euroclear, basée à Bruxelles.
Une force de réassurance aérienne via les pays voisins
Une force de réassurance aérienne via les pays voisins
Macron a par ailleurs énoncé ses deux conditions pour garantir la sécurité de l'Ukraine. Il confirme que dans l'urgence
"une armée ukrainienne robuste"
devrait être mise en place et une fois qu'une paix seras signée, une
"force de réassurance"
de soutiens de Kiev serait présente.
Emmanuel Macron a insisté sur le fait que la France apportera son soutien sans être sur la zone de front et qu'une force de réassurance aérienne pourrait toutefois être mise en place, mais
"à partir des pays voisins"
.
Ces déclarations interviennent alors que les efforts diplomatiques s'intensifient, notamment avec les récentes rencontres à Genève entre responsables américains et ukrainiens autour du nouveau plan de paix de l'administration américaine.
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