Manille ne laissera aucune puissance étrangère attenter à sa souveraineté territoriale, a promis le président Ferdinand Marcos jeudi devant le Parlement australien, après une série d'incidents entre les Philippines et la Chine dans les eaux contestées de la mer de Chine méridionale.
Les défis auxquels nous sommes confrontés sont peut-être redoutables, mais notre résolution est également redoutable. Nous ne céderons pas.
Les autorités philippines ont affirmé cette semaine avoir détecté des navires militaires chinois autour de l'atoll de Scarborough un groupe de récifs et de rochers situé en mer de Chine méridionale qui est un foyer de tension entre les deux pays depuis que la Chine en a pris le contrôle en 2012.
La zone est également réclamée par Brunei, la Malaisie, les Philippines, Taïwan et le Vietnam.
Si pour le président philippin obtenir le soutien de l'Australie n'est pas difficile, la tâche s'annonce plus ardue lors du sommet de l'Association des Nations d'Asie du Sud-Est (ASEAN) qui se tiendra la semaine prochaine à Melbourne.
De nombreux pays qui y participeront notamment le Laos et le Cambodge entretiennent des liens extrêmement étroits avec la Chine et sont soucieux de ne pas froisser leurs relations avec Pékin, un partenaire commercial essentiel.