Huit rebelles communistes et un policier ont été tués cette semaine lors d'affrontements entre les insurgés maoïstes et les forces de l'ordre, a indiqué vendredi l'armée des Philippines.
Ces heurts se sont produits sur les îles de Bohol et de Negros, dans la région des Visayas centrales, où les forces gouvernementales luttent contre cette insurrection de longue date.
La tête de ce dirigeant de la NPA avait été mise à prix pour 2,6 millions de pesos (environ 43.000 euros) notamment pour rébellion et de nombreux meurtres.
Le président philippin, Ferdinand Marcos Jr, et les insurgés ont annoncé fin novembre vouloir reprendre les négociations en vue d'une sortie pacifique du conflit, après trois décennies de dialogues sporadiques et infructueux.
Le conflit a fait des milliers de morts. Aucune date n'a jusqu'à présent été fixée pour des négociations.
Ses effectifs sont désormais réduits à quelques milliers, selon les estimations de l'armée.
Des affrontements mortels se poursuivent toutefois dans différentes parties du pays, par ailleurs confronté à des groupes pratiquant les enlèvements contre rançons et à des mouvements sécessionnistes islamistes dans le sud.