La présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, et le Président du Rassemblement National, Jordan Bardella.
La présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, a déclaré ce mercredi sur RTL que la candidature de Jordan Bardella à l’élection présidentielle de 2027 serait "une évidence" si elle était condamnée en appel dans l’affaire des assistants parlementaires.
"Ce serait une décision qui s’impose dans l’intérêt du pays",
a affirmé Marine Le Pen, tout en réaffirmant son intention de
"défendre [ses] droits et [son] innocence jusqu’au bout"
devant la Cour de cassation.
En attendant son procès en appel qui doit se tenir du 13 janvier au 12 février 2026 devant la cour d’appel de Paris, la députée du Rassemblement national a expliqué ne pas vouloir
"laisser traîner"
une éventuelle succession politique, évoquant la nécessité d’une campagne
"cohérente"
si la décision en appel intervenait peu avant la présidentielle.
Condamnation
Condamnation
Pour rappel, le Rassemblement national a été frappé en mars 2025 par une condamnation retentissante liée à l’affaire des assistants parlementaires fictifs au Parlement européen. Marine Le Pen a été reconnue coupable de détournement de fonds publics, avec un rôle central dans ce système qui aurait détourné environ 4,4 millions d’euros.
Elle a écopé d’une peine de quatre ans d’emprisonnement – dont deux ans ferme avec bracelet électronique – assortie d’une amende de 100 000 euros, ainsi que d’une interdiction d’exercer ses droits civiques (inéligibilité) pendant cinq ans, immédiatement applicable, la rendant ainsi inéligible jusqu’en 2030 et exclue des prochaines élections de 2027.
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