Mathilde Panot annonce une nouvelle motion de destitution contre Emmanuel Macron

La rédaction avec
17:2716/10/2025, jeudi
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La présidente du groupe parlementaire La France Insoumise - Nouveau Front Populaire, Mathilde Panot, répond aux questions des journalistes à l'issue du débat sur la première motion de censure contre le Premier ministre français à l'Assemblée nationale à Paris, le 16 octobre 2025.
Crédit Photo : Photo par STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
La présidente du groupe parlementaire La France Insoumise - Nouveau Front Populaire, Mathilde Panot, répond aux questions des journalistes à l'issue du débat sur la première motion de censure contre le Premier ministre français à l'Assemblée nationale à Paris, le 16 octobre 2025.

La France insoumise va "redéposer une motion de destitution" contre Emmanuel Macron, a annoncé Mathilde Panot.

Lors d'une déclaration à la presse ce jeudi, la présidente des députés LFI a déclaré :
"Emmanuel Macron doit partir"
et a précisé que la motion initiale, rejetée la semaine dernière au bureau de l’Assemblée nationale du fait du RN, serait relancée.

Ce jeudi matin, deux motions de censure ont été déposées contre le gouvernement de Sébastien Lecornu, l’une portée par LFI, l’autre par le Rassemblement national.

La première, soutenue par LFI avec l’appui des écologistes, communistes et de certains députés du RN et de l’UDR, a recueilli 271 voix mais a été rejetée — le seuil pour faire tomber le gouvernement étant fixé à 289 voix. La seconde, déposée par le RN et l’UDR, n’a obtenu que 144 voix et a également été rejetée.


Macron survit grâce à l'extrême droite?


Panot a critiqué le rôle de l’extrême droite dans le blocage initial de la motion de destitution : selon elle,
"c’est l’extrême droite, par son abstention, qui a sauvé Emmanuel Macron"
en empêchant la recevabilité du texte.

La première proposition de résolution visant à déclencher une procédure de destitution — signée par 104 députés des groupes LFI, écologiste, social et GDR — avait été jugée irrecevable par le Bureau de l’Assemblée nationale le 8 octobre.

La Constitution, à l’article 68, prévoit qu’une motion de destitution peut être engagée en cas de
"manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat"
, mais sa mise en œuvre est soumise à des conditions strictes.Le fait que la motion ait déjà été déclarée irrecevable rend complexe son nouvel examen — il faudra à nouveau passer par le bureau de l’Assemblée, puis la commission des lois, avant une possible inscription à l’ordre du jour.

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