
À la veille du mouvement "Bloquons tout", le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a averti que les forces de l’ordre "ne toléreront aucune dégradation, aucun blocage" et qu’elles "interviendront systématiquement". Selon lui, l’appel citoyen du 10 septembre a été repris par des composantes de l’ultragauche, ce qui fait craindre "des actions plutôt dures".
Quelque 80.000 gendarmes et policiers seront mobilisés sur l’ensemble du territoire, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui a réuni les préfets en visioconférence pour coordonner les dispositifs de sécurité.
Ce durcissement sécuritaire intervient dans un contexte politique inédit, marqué par la chute du gouvernement Bayrou le 8 septembre après un vote de confiance à l'Assemblée.