Venancio Mondlane, candidat de l’opposition à la présidentielle au Mozambique et leader du Parti optimiste pour le développement du Mozambique (Podemos), a annoncé son retour au pays ce jeudi, malgré les menaces qui pèsent sur lui.
Un retour sous haute tension
Les assassinats, perpétrés par des inconnus, avaient déclenché une vague de manifestations dans tout le pays. Ces tensions s’inscrivent dans un contexte de crise politique majeure depuis que l’autorité électorale a déclaré Daniel Chapo, du parti au pouvoir (Frelimo), vainqueur des élections présidentielles du 9 octobre avec 71 % des voix.
Des résultats électoraux contestés
Venancio Mondlane, qui a obtenu 20 % des suffrages, revendique la victoire et accuse le régime en place de fraude électorale. En réponse, il a appelé à de multiples manifestations, provoquant des affrontements violents entre manifestants et forces de sécurité.
Un bilan humain dramatique
Depuis le début des manifestations, près de 300 personnes ont perdu la vie, la plupart sous les coups des forces de sécurité, selon des groupes de la société civile.
Venancio Mondlane a récemment déclaré qu’il prendrait ses fonctions présidentielles le 15 janvier, jour de l’investiture officielle de Daniel Chapo. Ce défi ouvert au pouvoir en place et son retour annoncé risquent de relancer les tensions dans un pays déjà en proie à des violences.