Les Nations Unies ont déclaré jeudi qu'environ 7 500 tonnes de munitions non explosées sont actuellement dispersées dans toute la bande de Gaza suite à la guerre israélienne et que leur élimination devrait nécessiter environ 14 années.
Le Service onusien de luttes antimines mène des campagnes de sensibilisation sur les dangers de ces munitions via les réseaux sociaux et l'envoi de SMS par téléphone, en plus de la distribution des tracts à environ 1,2 million de personnes à Gaza.
Le terme amiante fait référence à un groupe de minéraux fibreux naturels utilisés à des fins d'isolation à l'intérieur des bâtiments et dans les composants des éléments de toiture, des conduites d'alimentation en eau, des couvertures anti-feu, des charges en plastique, des emballages médicaux, etc.
Les Nations Unies ont expliqué que leurs efforts se poursuivaient toujours pour sécuriser les zones à Khan Younès et les préparer au retour des résidents, en évaluant notamment les dégâts dans les installations affiliées à l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) et en cartographiant les zones à haut risque contenant des éclats d'obus et des munitions non explosées.
Israël poursuit cette guerre en dépit d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant l'arrêt immédiat des combats et de l'ordonnance de la Cour internationale de Justice (CIJ) indiquant des mesures conservatoires pour prévenir un génocide et améliorer la situation humanitaire à Gaza.