Iran : les négociations nucléaires avec l’Europe se tiendront à Genève

La rédaction avec
16:0725/08/2025, lundi
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Le Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, à Téhéran, en Iran, le 24 août 2025.
Crédit Photo : IRANIAN LEADER PRESS OFFICE / AA
Le Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, à Téhéran, en Iran, le 24 août 2025.

L’Iran et trois pays européens (Royaume-Uni, France, Allemagne) tiendront le 26 août à Genève un nouveau cycle de négociations nucléaires. Ces discussions interviennent alors que Londres, Paris et Berlin menacent d’activer la clause de "snapback", permettant le rétablissement des sanctions de l’ONU en cas de violation de l’accord de 2015. Téhéran rejette cette menace, accusant les Européens d’avoir manqué à leurs engagements depuis le retrait unilatéral des États-Unis en 2018.

Les négociations nucléaires entre l’Iran et le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne se tiendront le 26 août à Genève, a rapporté lundi l’agence semi-officielle iranienne Tasnim.


Les discussions se dérouleront au niveau des vice-ministres des Affaires étrangères. L’Iran sera représenté par Medjid Tahtrevanci et Kazim Garibabadi.


Accord de 2015 et menace de "snapback"


Le 14 juillet 2015, l’Iran avait signé un accord avec les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU et l’Allemagne, limitant ses activités nucléaires en échange d’une levée des sanctions. En 2018, les États-Unis se sont unilatéralement retirés de l’accord et ont rétabli leurs sanctions contre Téhéran.


Face à ce retrait, l’Iran avait demandé aux Européens de compenser l’impact économique. Bien que Londres, Paris et Berlin aient exprimé leur désaccord avec Washington, aucune mesure concrète n’avait été mise en œuvre.


Un an plus tard, l’Iran a commencé à réduire ses engagements et a intensifié son enrichissement d’uranium. Aujourd’hui, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne menacent d’activer la clause de "snapback", qui permettrait de rétablir les sanctions de l’ONU en cas de violation de l’accord.


Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a rejeté cette possibilité, affirmant que
"les Européens ont violé les principes de l’accord et perdu leurs rôles de participants".

Le 25 juillet, une première rencontre s’était déjà tenue à Istanbul, en amont de ce nouveau cycle de discussions.


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