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Niger: le parti du président Bazoum dénonce "une campagne" visant à le diviser

18:0228/08/2023, الإثنين
MAJ: 28/08/2023, الإثنين
AFP
L'ancien président nigérien Mohamed Bazoum. Crédit photo: PIUS UTOMI EKPEI / AFP
L'ancien président nigérien Mohamed Bazoum. Crédit photo: PIUS UTOMI EKPEI / AFP

Le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS) du président déchu Mohamed Bazoum a dénoncé lundi "une campagne" visant à "le diviser", un mois après le coup d'État militaire qui a renversé le chef de l'État élu.

"Notre parti est victime d'une campagne visant à le diviser"
, nourrie par
"des rumeurs savamment distillées"
sur les réseaux sociaux et dans la presse, déplore le PNDS, dans une lettre adressée à ses différents responsables.

Ces dernières semaines, plusieurs publications sur les réseaux sociaux ont évoqué le rôle supposé de Mahamadou Issoufou, prédécesseur de M. Bazoum à la tête du Niger et également issu du PNDS, dans le coup d'État du 26 juillet.

"Archi-faux"
, avait répondu M. Issoufou dans une interview à Jeune Afrique, le 17 août, appelant à la libération de M. Bazoum et sa
"restauration dans ses fonctions"
. Le courrier poursuit:

Depuis le 26 juillet, date de la forfaiture du général Abdourahamane Tchiani et de sa prise d'otage, notre parti (...) subit plusieurs assauts visant à l'affaiblir.

Le PNDS, qui dirigeait le Niger depuis avril 2011, déplore que ces
"assauts"
visent à le priver
"des moyens classiques de lutte"
comme des manifestations et meetings pour
"obtenir le rétablissement de l'ordre constitutionnel"
et
"la libération"
du président Mohamed Bazoum et sa famille.

Le jour du putsch, une manifestation des partisans de M. Bazoum avait été dispersée par les forces de l'ordre.

Le PNDS appelle ses militants à
"ne pas se laisser divertir et distraire par les calomnies et autres rumeurs"
et à
"continuer la mobilisation pour le combat contre les putschistes".

Mohamed Bazoum a refusé de démissionner depuis le coup d'État et est toujours retenu prisonnier dans sa résidence au sein du palais présidentiel à Niamey.

Plusieurs partenaires du Niger, dont la France ou les États-Unis, continuent d'appeler à sa libération.


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