Nigeria: enlèvements d’élèves et fermeture d’écoles après de nouvelles attaques

La rédaction avec
13:1622/11/2025, السبت
MAJ: 22/11/2025, السبت
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Le président nigérian Bola Tinubu.
Crédit Photo : AFP /
Le président nigérian Bola Tinubu.

Les autorités de plusieurs États du Nigeria ont ordonné, cette semaine, la fermeture d’établissements scolaires après une série d’attaques et d’enlèvements visant des élèves et du personnel éducatif, dans un contexte d’insécurité persistante lié aux activités de groupes armés qualifiés de "bandits".

Dans l’État de Katsina (nord), les autorités ont annoncé la fermeture de l’ensemble des écoles primaires et secondaires après plusieurs attaques contre des élèves.


Le président nigérian Bola Tinubu a annulé vendredi ses déplacements internationaux et placé les forces de sécurité du pays en alerte maximale.

Il sera représenté au sommet du G20 en Afrique du Sud par son vice-président, Kashim Shettima, ont indiqué des sources officielles.


Un nombre encore indéterminé d’élèves et d’enseignants ont été enlevés dans la nuit de jeudi à vendredi dans une école catholique de l’État du Niger, dans le centre du Nigeria, ont annoncé les autorités locales.


Selon le gouvernement de l’État, des hommes armés ont fait irruption à l’école St. Mary, dans la zone d’Agwara, entre 01h00 et 03h00 du matin.


Le diocèse de Kontagora a précisé qu’un agent de sécurité avait été tué lors de l’attaque.
"Le nombre exact d’élèves enlevés n’a pas encore été confirmé",
a indiqué Abubakar Usman, secrétaire du gouvernement de l’État.

Cet enlèvement intervient dans un contexte de recrudescence des violences contre les écoles.


Ces derniers jours, plusieurs États du nord et du centre du Nigeria ont annoncé la fermeture d’établissements par mesure de précaution, après des attaques armées visant des civils et des lieux de culte.


La semaine dernière, 25 lycéennes avaient notamment été enlevées dans un internat de l’État de Kebbi (nord-ouest), lors d’une attaque au cours de laquelle un employé de l’école a été tué.


Les autorités nigérianes attribuent ces violences à des groupes criminels armés, communément appelés
"bandits"
, actifs dans les régions du nord et du centre du pays.

Les enlèvements de masse contre rançon sont devenus fréquents depuis le rapt de près de 270 lycéennes à Chibok en 2014 par le groupe jihadiste Boko Haram.


Le président Bola Tinubu a appelé les agences de sécurité à intensifier leurs opérations et à retrouver les victimes, tandis que le gouvernement exhorte les populations locales à coopérer avec les forces de l’ordre afin de prévenir de nouvelles attaques.


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