Palestine occupée: Israël impose une punition collective à des milliers de Palestiniens après une attaque

La rédaction avec
16:089/09/2025, Salı
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Un homme cherche des objets à récupérer dans les décombres de la tour Salam, après une frappe israélienne sur le bâtiment la veille, à Gaza, le 9 septembre 2025.
Crédit Photo : OMAR AL QATTA / AFP
Un homme cherche des objets à récupérer dans les décombres de la tour Salam, après une frappe israélienne sur le bâtiment la veille, à Gaza, le 9 septembre 2025.

Mardi, l’armée israélienne a imposé une punition collective à des milliers de Palestiniens dans plusieurs villages de Palestine occupée, en représailles à une fusillade meurtrière survenue la veille à Jérusalem.

Le ministre de la Défense, Israël Katz, a annoncé sur le réseau social X avoir ordonné des sanctions contre les familles de deux Palestiniens accusés d’implication dans l’attaque. Il a également exigé la démolition de tous les bâtiments construits sans permis dans les villages d’Al-Qubeiba et de Qatanna, situés à l’est de Jérusalem.


Katz a précisé que 750 Palestiniens se verraient retirer leurs permis de travail et d’entrée en Israël à la suite de l’attaque qui a fait six morts et trente blessés parmi les Israéliens.

Selon le Shin Bet, service de sécurité intérieure, et la police, les assaillants seraient originaires des villages d’Al-Qubeiba et de Qatanna. Dans un communiqué, l’armée israélienne a indiqué que ses forces avaient inspecté et documenté les habitations des deux hommes, une étape généralement suivie de démolitions, tout en interrogeant les habitants de la zone.


Lundi déjà, un large cordon de sécurité avait été mis en place au nord-ouest de Jérusalem, accompagné de perquisitions dans plusieurs localités.


D’après l’agence palestinienne Wafa, l’armée a maintenu pour un second jour consécutif le blocage de la route reliant Biddu à Al-Jib, à Jérusalem-Est, entravant les déplacements d’environ 70 000 habitants. Par ailleurs, plusieurs autres villes ont fait l’objet de raids militaires, avec des arrestations massives, l’usage de gaz lacrymogènes et de balles réelles contre des centaines de civils.


Ces événements interviennent dans un contexte de fortes tensions en Palestine occupée, alors qu’à Gaza l’offensive israélienne a déjà fait plus de 64 600 morts depuis octobre 2023 et ravagé l’ensemble du territoire.


En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et l’ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza. Israël est également poursuivi devant la Cour internationale de Justice pour génocide dans le cadre de cette guerre.


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