
Mardi, les frappes aériennes et les tirs d’artillerie intensifs menés par Israël dans la bande de Gaza ont causé la mort de 11 Palestiniens, fait plus de 25 disparus et provoqué des dizaines de blessés.
Selon des témoins et des sources médicales interrogés par un correspondant d’Anadolu, les bombardements israéliens ont touché des habitations ainsi que des civils qui attendaient de l’aide humanitaire dans plusieurs zones de Gaza.
À Rafah, près d’un centre de distribution d’aide, six Palestiniens ont été tués alors qu’ils attendaient une assistance. Dans le sud-ouest de Khan Younès, cinq autres ont perdu la vie lors d’attaques similaires.
Dans la matinée, l’armée israélienne a bombardé une maison appartenant à la famille al-Husari, qui servait d’abri à des déplacés dans le camp de réfugiés d’al-Shati, à Gaza. Les équipes de la Défense civile ont rapporté plusieurs blessés et indiqué qu’au moins 25 personnes restaient ensevelies sous les décombres.
Par ailleurs, des habitations du quartier de Sheikh Radwan, au nord de Gaza, ont été piégées à l’aide de robots explosifs, tandis que la zone subissait en parallèle des tirs d’artillerie. Ces bombardements ont également frappé le centre de Khan Younès et le camp de réfugiés d’al-Bureij, au centre de la bande de Gaza, aggravant les destructions et les souffrances des civils.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène ce que de nombreux observateurs qualifient de “génocide” à Gaza, avec l’appui des États-Unis. À ce jour, 64 522 Palestiniens ont été tués, en majorité des femmes et des enfants, et 163 096 blessés. Des centaines de milliers de personnes ont été déplacées, tandis que 393 Palestiniens, dont 140 enfants, ont péri de faim.