Les Palestiniens inspectent les dommages causés à un bâtiment dans la ville de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 18 avril 2024.
Le nombre de détenus en Palestine occupée s'est élevé, samedi, à 8 480 depuis le 7 octobre, après que l'armée israélienne a arrêté 20 Palestiniens, dont une femme et des enfants.
C'est ce qui ressort d'un communiqué conjoint de l'Autorité pour les affaires des prisonniers et ex-prisonniers (gouvernementale) et du Club des prisonniers palestiniens, consulté par Anadolu.
Selon le communiqué,
"les forces israéliennes ont arrêté au moins 20 citoyens de Cisjordanie entre vendredi soir et samedi matin, portant le nombre total d'arrestations depuis le 7 octobre à près de 8 480".
Les arrestations ont été effectuées à Ramallah et Jérusalem (centre), Hébron (sud), Naplouse, Tulkarem et Jénine (nord).
Selon le même communiqué, les arrestations ont été
''accompagnées d'actes de sabotage et de destructions de maisons de citoyens, en plus de passages à tabac sévères contre les détenus et leurs familles, et de confiscation de leurs véhicules''.
Il convient de noter que les données relatives aux cas d'arrestation incluent ceux qu'Israël maintenait en détention ainsi que ceux qui ont été relâchés.
Depuis le 7 octobre 2023, en réponse à l'attaque du Hamas qui a fait plus de 1200 tués, Israël mène une guerre dévastatrice dans la Bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour
Israël a également imposé un blocus total sur la bande de Gaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de l'enclave palestinienne, au bord de la famine.
La guerre israélienne a provoqué, en outre, le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon l'ONU.
Israël est accusé de génocide devant la CIJ. Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv d'empêcher la commission d'actes pouvant s'apparenter à un génocide et de prendre des mesures pour garantir que l'aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.
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