Une frappe aérienne israélienne sur Rafah, dans la Bande de Gaza, a causé la mort de civils, malgré les appels à l'arrêt des attaques.
Des témoins oculaires ont déclaré que 3 enfants et une femme ont été tués et d'autres blessés suite à un raid aérien israélien sur la maison de la famille "Shaat", au nord de la ville de Rafah.
Les équipes médicales et la défense civile ont transporté les victimes à l'hôpital européen de Khan Younes (sud) et sont à la recherche d'autres victimes dans la maison qui abritait des personnes déplacées.
Tensions continues à Rafah
Plus tôt dans la journée de mercredi, plus de 20 blessés ont été admis à l'hôpital européen suite à un bombardement israélien qui a visé un rassemblement de Palestiniens près d'entrepôts d'aide humanitaire dans l'est de Rafah. Mardi, le ministère de la Santé a annoncé que tous les hôpitaux de Rafah étaient hors service en raison de l'attaque israélienne contre la ville qui se poursuit depuis le 6 mai.
L'écart entre les deux bilans s'explique par le fait que les hôpitaux de Rafah sont hors service et que de nombreux blessés graves ne bénéficient d'aucune assistance médicale.
Défis humanitaires persistants
Au total, la guerre contre Gaza, qui dure depuis le 7 octobre, a fait plus de 117 000 morts et blessés parmi les Palestiniens, dont la plupart sont des femmes et des enfants, et environ 10 000 disparus dans un contexte de famine et de destruction massive.
Israël assiège la Bande de Gaza depuis 18 ans et sa guerre a forcé quelque deux millions d'habitants de l'enclave, soit environ 2,3 millions de Palestiniens, à fuir dans des conditions catastrophiques, victimes d'une grave pénurie de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments.