
De nombreux manifestants ont répondu lundi 19 août à l’appel de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) pour un rassemblement place Saint-Michel à Paris.
Par voie de communiqué, l’AFPS avait appelé à un rassemblement sous le mot d’ordre "Stop au génocide à Gaza et à la famine organisée ! Sanctions contre Israël !".
La mobilisation parisienne s’inscrit dans un contexte où de nombreuses ONG et agences onusiennes tirent la sonnette d’alarme sur l’effondrement total des conditions de vie dans la bande de Gaza, notamment en raison du blocus, des destructions massives d’infrastructures et de la restriction drastique de l’aide humanitaire.
L’association insiste :
Ce sont des sanctions, et non des mots creux, dont les Palestiniens ont besoin.
Selon les autorités sanitaires de Gaza, près de 62.000 Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes depuis le début du conflit en octobre 2023, dont la majorité sont des enfants et des femmes, tandis que des centaines de civils ont été abattus dans des zones de distribution d’aide humanitaire ces derniers mois. Ces événements interviennent dans un contexte humanitaire dramatique à Gaza, au moment où retentissent les appels internationaux pour un cessez-le-feu et une intensification du flot d’aide.
La Cour internationale de Justice (CIJ) a ordonné à Israël dès janvier 2024 de prévenir tout acte de génocide et de permettre l’accès à l’aide humanitaire. La Cour pénale internationale (CPI) a confirmé, en juillet, les mandats d’arrêt contre Benyamin Netanyahu et Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre, notamment d’avoir utilisé la famine comme méthode de guerre.