
Le Belge d’origine congolaise Jean-Jacques Wondo, condamné à mort en République démocratique du Congo (RDC) dans le cadre de l’affaire de la tentative de coup d’État de mai 2024, a été libéré mardi pour raisons médicales, a annoncé son avocat.
La procédure n'est pas clôturée, il reste du temps pour faire appel de ce jugement rendu avec beaucoup de faiblesses.
Après neuf mois d’incarcération, l’état de santé du ressortissant belge s’était fortement détérioré, selon ses proches.
Un verdict controversé et des tensions diplomatiques
Sa condamnation à mort a provoqué de vives réactions diplomatiques. Fin janvier, la Belgique avait rappelé son ambassadeur à Kinshasa pour "consultations" en guise de protestation.
Un coup d'État avorté et des condamnations en série
Parmi les autres condamnés, on compte cinq étrangers:
- Trois Américains, nés aux États-Unis,
- Un Britannique et un Canadien, tous deux d’origine congolaise et naturalisés.
L’affaire de la tentative de putsch du 19 mai 2024 reste un dossier sensible, tant au niveau judiciaire que diplomatique.