
Les affrontements entre les rebelles du M23 et les forces gouvernementales dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) ont causé la mort de plus de 900 personnes au cours des deux dernières semaines, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Dans un communiqué publié lundi soir, l’agence onusienne précise que 2 880 blessés ont été pris en charge dans différents hôpitaux de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, depuis le 26 janvier.
Crise sanitaire: l’OMS alerte sur les risques d’épidémies
Face aux conditions précaires dans lesquelles se trouvent les déplacés, l’OMS met en garde contre une hausse des cas de mpox, choléra et rougeole en raison de l’accès limité aux soins médicaux.
Cessez-le-feu unilatéral du M23, Kinshasa accuse le Rwanda
L’Alliance Fleuve Congo, une coalition rebelle active dans l'est de la RDC et incluant le M23, a annoncé un cessez-le-feu unilatéral à compter du 4 février.
Créé en 2012 par d’anciens militaires congolais, le M23 avait été défait en 2013 avant de reprendre les armes en 2022, s’emparant de plusieurs localités dans le Nord-Kivu. Kinshasa qualifie le groupe de "terroriste" et exclut toute négociation, dénonçant un conflit alimenté par les richesses minières de la région.