Les chauffeurs de taxis congolais ont entamé, lundi, un mouvement de grève de trois jours pour dénoncer ce qu'ils qualifiaient de "tracasseries policières", a-t-on constaté sur place.
C'est la partie orientale de la capitale congolaise Kinshasa qui a subi l'impact le plus important de ce mouvement de protestation.
Une situation qui met en difficulté une panoplie de personnes, travailleurs, écoliers, vendeurs et autres, les empêchant d'accomplir leurs occupations quotidiennes.
Contacté par Anadolu, Ambroise Nzuzi, président de l’Association de chauffeurs du Congo (ACCO), syndicat qui défend les intérêts des chauffeurs, a promis de réagir au cours d’une conférence de presse qu’il projette d'organiser dans 48 heures, si jamais les autorités ne répondaient pas positivement à leurs revendications. Les autorités, justement, gardent le silence pour l'heure.