Des responsables de l'Eglise catholique de la République démocratique du Congo, du Rwanda et du Burundi ont célébré dimanche à Goma, dans l'est de la RDC, une "messe pour la paix", mais des affrontements ont repris peu après autour de la ville.
Plusieurs milliers de fidèles et d'habitants ont assisté à cet évènement durant lequel le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, a tenu un discours critique à l'encontre des dirigeants congolais, rwandais et burundais.
Plusieurs milliers de soldats et de miliciens sont engagés, ainsi que de l'artillerie, des avions de chasse et, depuis peu, trois drones de combat, dont un a été détruit mercredi lors d'une collision à l'atterrissage, et un deuxième aurait été abattu le 8 janvier par le M23.
Peu après la fin de la célébration religieuse, des détonations d'artillerie ont commencé à résonner dans la ville.
Près de Sake, à la sortie ouest de Goma, des affrontements ont eu lieu entre les FARDC et les rebelles du M23, qui encerclent depuis plusieurs mois la ville.
La veille à Sake, une jeune fille a été tuée et quatre personnes blessées au cours d'échanges de tirs.
Au cours d'affrontements qui ont eu lieu plus tôt cette semaine à Mweso (60 km au nord de Goma), au moins 14 civils, dont de nombreux enfants, ont été tués par des tirs attribués aux FARDC, selon plusieurs sources locales, dont des témoins.