
Plus de 1 500 militaires des Forces armées de la RDC (FARDC) ont été capturés et enrôlés de force par la rebelles de l'Alliance du Fleuve Congo (AFC)/M23, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), selon un rapport gouvernemental publié jeudi.
Ces soldats, regroupés au camp militaire de Rumangabo, près de Goma, auraient été désarmés, soumis à un processus de reconditionnement, puis intégrés dans les rangs de l'Armée révolutionnaire congolaise (ARC), la branche armée de l'AFC/M23, précise le rapport émanant de commission des relations extérieures du Sénat.
Selon des sources sécuritaires, plusieurs de ces militaires ont déjà été déployés sur le front, contraints de combattre leurs anciens camarades des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Face à l'offensive du M23, des milliers des soldats congolais se sont repliés vers des zones sous contrôle de Kinshasa, tandis que certains ont trouvé refuge auprès de la Monusco, la mission des Nations unies en RDC.
Depuis leur offensive lancée en janvier 2025, les rebelles du M23 ont pris le contrôle des villesclés de Goma et Bukavu, tout en étendant leur emprise à de nombreux territoires des provinces du Nord et du Sud-Kivu. La situation dans ces zones occupées reste préoccupante, marquée par des violences répétées, une insécurité persistante et une détérioration des conditions humanitaires.