
L’OTAN envisage une approche plus offensive pour contrer la guerre hybride menée par la Russie, incluant cyberattaques, sabotages et violations de l’espace aérien, a déclaré le plus haut responsable militaire de l’Alliance.
Fantôme russe
La mission "Baltic Sentry" est citée comme un exemple de dissuasion efficace, après avoir empêché de nouveaux incidents de coupure de câbles impliquant des navires liés à ce que l’on appelle la flotte fantôme russe.
Les gouvernements européens débattent désormais de réponses plus fermes alors que les attaques hybrides attribuées à la Russie se multiplient sur le continent.
10 000 soldats
Des drones liés à Moscou auraient violé l’espace aérien de la Pologne et de la Roumanie, tandis que d’autres appareils non identifiés ont perturbé des aéroports et des sites militaires en Europe occidentale.
Par ailleurs, certains membres de l’OTAN, comme le Danemark, la République tchèque et le Royaume-Uni, mènent déjà des cyberopérations offensives, tandis que d’autres, notamment l’Allemagne et la Roumanie, renforcent leurs capacités juridiques pour intercepter des drones dans des zones sensibles.











