Les forces ukrainiennes ont mené une attaque de drone à grande échelle contre la ville de Moscou en Russie, la nuit du 10 au 11 mars 2025.
Au moins une personne a été tuée et trois autres blessées dans une attaque massive de 337 drones ukrainiens ayant ciblé la capitale russe, Moscou, et d'autres régions dans la nuit de lundi 10 à mardi 11 mars.
Il s'agit de l'attaque la plus importante contre le territoire russe depuis le début de la guerre en Ukraine en février 2022, qui intervient à quelques heures de pourparlers en Arabie saoudite entre représentants ukrainiens et américains.
Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, avait indiqué sur Telegram qu'une attaque massive de dizaines de drones ukrainiens avait visé la capitale et plusieurs régions russes dans la nuit de lundi à mardi.
Sergueï Sobianine a ajouté que 69 drones ont été abattus au-dessus de Moscou, notant que des immeubles d'habitations ont été touchés par des chutes d'appareils.
De son côté, le gouverneur de la région de Moscou, Andreï Vorobiov, a fait état d'un mort et de trois blessés dans l'attaque, dans deux localités situées dans la grande banlieue sud de la capitale.
Des médias russes ont diffusé des images d'un incendie dans un immeuble d'habitation ainsi que dans une résidence à Moscou, provoqué par l'attaque de drones ukrainiens.
Rosaviatsia, l'agence fédérale russe de l'aviation, a fait savoir que l'aéroport international de Vnoukovo a interrompu son trafic tandis que les trois autres aéroports qui desservent Moscou, Domodedovo, Joukovski et Cheremetievo, ont
"mis en place des restrictions temporaires"
.
Le 24 février 2022, la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine qui a provoqué de multiples réactions à l'échelle internationale, ainsi que l'imposition de sanctions financières et économiques inédites et des plus sévères à l'endroit de Moscou.
La Russie pose comme préalable, pour mettre un terme à son opération, le renoncement de l'Ukraine à ses plans d'adhésion à des entités et alliances militaires, dont l'Otan, et l'adoption d'un statut de
"neutralité totale"
, ce que Kiev considère comme étant une
"ingérence dans sa souveraineté".
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