
Une réunion de haut niveau organisée jeudi par les États-Unis, à la veille du vote du Conseil de sécurité de l’ONU sur la création d’une force internationale de stabilisation pour Gaza, a révélé un large soutien au projet de résolution ainsi qu’au plan de paix pour Gaza du président Donald Trump, a déclaré l’ambassadeur américain auprès des Nations Unies, Mike Waltz.
Sur le réseau social X, Waltz a qualifié cette réunion à huis clos d’"historique", affirmant qu’elle avait rassemblé plusieurs États clés de la région.
La mission américaine auprès de l’ONU a précisé que Waltz avait également rencontré les membres élus du Conseil de sécurité, l’Algérie, le Danemark, la Grèce, le Guyana, le Pakistan, le Panama, la Corée du Sud, la Sierra Leone, la Slovénie et la Somalie, connus collectivement sous le nom de "E10".
Des envoyés d’Égypte, du Qatar, d’Arabie saoudite, de Turquie et des Émirats arabes unis ont également pris part à la réunion.
Selon la mission, cette participation illustre le "soutien régional" à la résolution proposée et souligne des "intérêts communs" en faveur de la stabilité et de la paix à Gaza.
Le projet de Force internationale de stabilisation gagne du terrain
Selon le site Axios, l’administration Trump a diffusé un projet de plan visant à créer une Force internationale de stabilisation (ISF) chargée d’opérer à Gaza pendant au moins deux ans, sous une autorité partagée entre les États-Unis et les pays participants.
Le plan prévoit que Gaza reste sous contrôle administratif et sécuritaire conjoint jusqu’à la fin de l’année 2027, avec possibilité de prolongation.
Un premier vote au Conseil de sécurité est attendu la semaine prochaine, et le déploiement initial des contingents militaires serait envisagé pour janvier.
D’après Axios, les missions de l’ISF incluraient la sécurisation des frontières, la protection des civils et des couloirs humanitaires, ainsi que l’appui à la création d’une nouvelle force de police palestinienne.









