L'arrivée des systèmes de roquettes d'artillerie à haute mobilité (HIMARS) M142 dans le port de Kaohsiung, à Taïwan.
Taïwan a reçu son premier lot de lance-roquettes multiples HIMARS en provenance des États-Unis, a annoncé mercredi le ministère de la Défense de Taipei.
L'île, confrontée à la pression militaire croissante de Pékin, a acquis 29 de ces unités, dont les onze premières viennent d'être livrées, selon le vice-ministre de la Défense, Po Horng-huei, lors d'une audition parlementaire.
Les systèmes HIMARS, montés sur camion et capables de tirer simultanément plusieurs missiles de précision, ont été employés dans le conflit russo-ukrainien. Ces systèmes viennent renforcer les capacités de défense taïwanaises face à une éventuelle attaque chinoise.
Mardi, le ministre de la Défense Wellington Koo a réaffirmé la détermination de Taïwan à
"renforcer en permanence ses capacités d'autodéfense"
, un message qu'il juge pertinent pour le futur président américain. Les États-Unis, allié majeur de Taïwan, ont fourni des équipements militaires d'une valeur de plusieurs milliards de dollars à l'île, suscitant la colère de Pékin.
Donald Trump, qui a revendiqué mercredi la victoire à l’élection présidentielle, a jeté le doute sur une éventuelle intervention militaire américaine pour défendre Taïwan. Il a suggéré que Taïwan
"devrait payer"
les États-Unis pour sa défense et a accusé l'île de
"voler"
l'industrie des semi-conducteurs américaine.
Face aux menaces de la Chine, qui n'exclut pas de recourir à la force pour prendre le contrôle de Taïwan, Taipei a alloué un budget de défense record de 19 milliards de dollars en 2024. Le budget prévu pour l'année prochaine devrait atteindre un nouveau sommet.
À lire également:
À lire également:
#Taïwan
#défense
#USA
#Chine
#armes
#industrie
#diplomatie
#Wellington Koo
#Donald Trump
#HIMARS
#lance-missiles
#États-Unis
#Washington
#pression militaire
