Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt, centrale syndicale), Slaheddine Salmi, a accusé mardi les autorités tunisiennes de rejeter le dialogue en dépit de la situation difficile endurée par les entreprises de transport.
C’est ce qui ressort d'une conférence de presse tenue par la Fédération générale du transport (syndicat) relevant de l’Ugtt dans la capitale, Tunis, la veille d’une grève générale de deux jours (25 et 26 janvier) dans le transport routier, maritime et aérien.
Les salariés du secteur des transports publics exigent une revalorisation des salaires, ainsi qu’une meilleure visibilité s’agissant du sort et de l'avenir des entreprises publiques, en particulier celles du secteur des transports.
Pour l’heure les autorités tunisiennes n’ont pas réagi aux déclarations de Salmi lors de la conférence de presse.