Tunisie: L'opposant Rached Ghannouchi en grève de la faim

La rédaction
16:0510/11/2025, lundi
Yeni Şafak
L'opposant tunisien Rached Ghannouchi, incarcéré depuis le 17 avril 2023,  a entamé une grève de la faim depuis le 7 novembre 2025.
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L'opposant tunisien Rached Ghannouchi, incarcéré depuis le 17 avril 2023, a entamé une grève de la faim depuis le 7 novembre 2025.

Rached Ghannouchi, chef historique du mouvement Ennahdha, a débuté une grève de la faim illimitée le 7 novembre 2025 pour protester contre la répression politique menée par le président Kaïs Saïed. Âgé de 82 ans et détenu depuis deux ans, il agit en solidarité avec l’opposant Jawher Ben Mbarek. Cette démarche s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes et de dérive autoritaire en Tunisie, où plusieurs figures de l’opposition, journalistes et militants sont emprisonnés. Son geste relance le débat sur la liberté et la démocratie dans le pays.

En Tunisie, où les tensions politiques s’intensifient sous la présidence de Kaïs Saïed, la grève de la faim entamée par Rached Ghannouchi fait l’effet d’un séisme. Le fondateur du
parti Ennahdha
, incarcéré depuis 2023, proteste contre la dérive autoritaire du régime et exige la
libération des prisonniers politiques
. Âgé de 82 ans, il dénonce les atteintes aux libertés fondamentales et la politisation de la justice.

Solidarité avec les autres prisonniers d’opinion


Cette grève illimitée, annoncée le 7 novembre 2025, vise à soutenir l’opposant
Jawher Ben Mbarek
, détenu à Bellassia et en grève de la faim depuis neuf jours. Le comité de défense de
Ghannouchi
a précisé que l’acte symbolise la lutte pou
r "l’indépendance de la justice"
et la défense
"des droits et libertés en Tunisie"
.

D’autres figures du Front du Salut National, comme
Issam Chebbi
, ont rejoint le mouvement.

Les précédents et la répression persistante


Ce n’est pas la première grève de la faim pour
Ghannouchi
. En 2023 et 2024, il avait déjà mené des jeûnes protestataires contre les arrestations politiques.
Amnesty International
et
Human Rights Watch
dénoncent la multiplication des détentions arbitraires et l’usage abusif des accusations de
"complot contre la sûreté de l’État".

Une opposition unie contre le pouvoir de Kaïs Saïed


Ennahdha
s’allie à des figures laïques pour dénoncer un pouvoir jugé autoritaire. Réélu en 2024 dans un scrutin controversé, Kaïs Saïed continue d’écarter ses opposants sous couvert de lutte contre la corruption. L’Union européenne et les États-Unis expriment leur inquiétude face à cette dérive démocratique.

La santé fragile de Ghannouchi fait craindre une issue dramatique. Son comité de défense alerte sur les risques graves encourus. Malgré cela, son geste devient un symbole de résistance face à l’étouffement démocratique en Tunisie.


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