Crédit Photo : Oliver Contreras / AFP
Le chef du cabinet présidentiel ukrainien, Andriy Yermak, s'exprime lors d'une conférence de presse à l'ambassade d'Ukraine, à la suite d'une réunion avec le secrétaire d'État américain Marco Rubio au département d'État à Washington, DC, le 4 juin 2025.
Le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriy Yermak, a annoncé mercredi, le lancement d’un processus de coordination quotidienne avec les conseillers à la sécurité nationale des pays européens et de l’OTAN, afin de renforcer les garanties militaires concrètes et prévenir de futures attaques.
"Dès mon retour de Washington, j’ai pris part à une première et très longue réunion de coordination avec les conseillers de sécurité nationale de l’Allemagne, de l’Italie, de la France, du Royaume-Uni, de la Finlande, ainsi qu’avec les représentants de l’Union européenne et de l’OTAN"
, a déclaré Yermak sur son compte du réseau social X, basé aux États-Unis.
Évoquant le Mémorandum de Budapest de 1994, il a souligné que l’Ukraine et ses alliés ne devaient pas répéter les erreurs du passé.
"Tout doit être suffisamment concret et efficace pour empêcher la répétition d’agressions"
, a-t-il ajouté.
Yermak a également indiqué qu’il avait été décidé d’instaurer une coordination quotidienne avec les alliés et que les équipes militaires ukrainiennes travaillaient déjà sur la composante défensive des garanties de sécurité.
Il a affirmé que son pays était prêt à discuter
pour parvenir à une fin
de la guerre, remerciant le président américain Donald Trump, les alliés européens et l’OTAN pour leur soutien.
Trump a rencontré Poutine
Le 15 août, le président américain Donald Trump avait rencontré son homologue russe Vladimir Poutine en Alaska, sans parvenir à un accord définitif.
Trois jours plus tard, le 18 août, Trump avait reçu à la Maison-Blanche le président ukrainien Volodymyr Zelensky ainsi que plusieurs dirigeants européens, en présence du secrétaire général de l’OTAN Mark Rutte et de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président finlandais Alexander Stubb, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni et le chancelier allemand Friedrich Merz participaient également à la réunion.
Les discussions avaient porté sur des garanties de sécurité pour l’Ukraine, similaires à l’article 5 du traité de l’OTAN sur la défense collective, avec la participation des États-Unis.
À l’issue de la rencontre, Trump avait affirmé que les échanges avec les dirigeants européens s’étaient
et annoncé le lancement des préparatifs d’un sommet tripartite entre Poutine et Zelensky, auquel il prendrait part.
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