Les États-Unis suspendent partiellement les sanctions du Caesar Act contre la Syrie pour 180 jours

La rédaction avec
16:3911/11/2025, mardi
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Cette photo publiée par l'agence de presse officielle syrienne SANA le 10 novembre 2025 montre le président américain Donald Trump (à droite) rencontrant le président syrien Ahmed al-Sharaa (2e à gauche), assis aux côtés du ministre syrien des Affaires étrangères Asaad al-Shaibani (à gauche), le vice-président américain JD Vance (2e à droite) et l'envoyé américain pour la Syrie Tom Barrak (à droite), à la Maison Blanche à Washington DC.
Crédit Photo : HANDOUT / SANA / AFP
Cette photo publiée par l'agence de presse officielle syrienne SANA le 10 novembre 2025 montre le président américain Donald Trump (à droite) rencontrant le président syrien Ahmed al-Sharaa (2e à gauche), assis aux côtés du ministre syrien des Affaires étrangères Asaad al-Shaibani (à gauche), le vice-président américain JD Vance (2e à droite) et l'envoyé américain pour la Syrie Tom Barrak (à droite), à la Maison Blanche à Washington DC.

Les États-Unis ont annoncé lundi une suspension partielle de 180 jours de l’application des sanctions imposées à la Syrie dans le cadre du Caesar Act, selon un communiqué du département du Trésor américain.

Cette mesure remplace la dérogation temporaire accordée le 23 mai dernier, qui offrait déjà une exemption de six mois. D’après l’Office of Foreign Assets Control (OFAC), cette décision traduit
"l’engagement continu de Washington en faveur d’un assouplissement ciblé des sanctions contre la Syrie".

L’annonce coïncide avec la visite historique du président syrien Ahmed al-Charaa à Washington, marquant un tournant symbolique dans les relations bilatérales.

Selon l’OFAC, la suspension met provisoirement fin à l’application du Caesar Act, à l’exception des transactions impliquant les gouvernements russe et iranien, ainsi que de celles portant sur des biens, technologies, fonds ou services d’origine russe ou iranienne.


Adopté en 2019, le Caesar Syria Civilian Protection Act constituait jusqu’ici un instrument clé de la pression américaine contre l’ancien régime de Bachar al-Assad, renversé en décembre dernier.


Ces sanctions bloquaient les investissements étrangers et les transactions économiques associées au gouvernement syrien et à ses partenaires.


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