Crédit Photo : HANDOUT / SANA / AFP
Cette photo diffusée par l'agence de presse officielle syrienne SANA le 10 novembre 2025 montre le président américain Donald Trump (à gauche) serrant la main du président syrien Ahmed al-Sharaa à la Maison Blanche à Washington DC.
Le président américain Donald Trump a affirmé lundi que les États-Unis prendraient "toutes les mesures possibles" pour aider la Syrie à se relever après des décennies de domination de la famille Assad, à l’issue d’un entretien à huis clos avec son homologue syrien.
S’exprimant devant la presse après près de deux heures de discussions avec le président Ahmed al-Charaa, Trump a assuré que son administration ferait
"tout son possible pour que la Syrie réussisse"
, qualifiant le président syrien d'un
.
"Il vient d’un environnement très difficile, c’est un homme robuste. Je l’ai apprécié. Je m’entends bien avec lui, le président, le nouveau président syrien"
, a-t-il déclaré depuis le Bureau ovale.
Le président américain a annoncé de futures décisions concernant la Syrie sans en préciser la teneur, ajoutant simplement :
Nous voulons voir la Syrie devenir un pays prospère, et je pense que ce dirigeant en est capable.
"Il a traversé un passé difficile. Et franchement, sans cela, il n’aurait peut-être pas sa place aujourd’hui. Il entretient de bonnes relations avec la Türkiye, avec le président Erdogan, un grand dirigeant. Erdogan soutient pleinement ce qui se passe en Syrie. Nous devons faire en sorte que la Syrie fonctionne"
, a-t-il poursuivi.
"La Syrie occupe une place importante au Moyen-Orient, et je pense que la situation évolue dans le bon sens. Nous travaillons aussi avec Israël pour améliorer les relations avec la Syrie et, plus largement, avec tout le monde. Et cela fonctionne remarquablement bien"
, a ajouté Trump.
La visite de Charaa à Washington marque la première d’un chef d’État syrien à la Maison-Blanche depuis près de 80 ans, date de l’indépendance du pays.
Les échanges entre les deux dirigeants ont porté sur la levée des sanctions américaines imposées sous le régime Assad, qui ont lourdement pesé sur l’économie syrienne, sur l’intégration de Damas à la coalition internationale contre Daech, ainsi que sur de possibles discussions de normalisation avec Israël — l’un des objectifs affichés de Trump.
Levée de la pression diplomatique
Aucun compte rendu officiel n’avait été publié par la Maison-Blanche dans l’immédiat.
L’administration Trump a déjà engagé plusieurs démarches pour alléger la pression diplomatique et économique sur la Syrie et son dirigeant, alors que le pays entre dans une nouvelle ère après plus de treize ans de guerre civile, notamment en levant une partie des sanctions.
Trump avait amorcé ce processus après une première rencontre avec Charaa en mai dernier, en Arabie saoudite. À l’issue de cet entretien, il avait décrit son homologue syrien comme un
"jeune homme charismatique, déterminé, au parcours solide"
, marquant une rupture nette avec des décennies d’hostilité entre Washington et Damas sous la famille Assad.
#Donald Trump
#États-Unis
#Syrie